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« L’enthousiasme que l'on voit chez les gens lorsqu'ils lisent la Bible me motive. »

L’Alliance biblique universelle (ABU) regroupe des Sociétés bibliques actives dans 240 pays et territoires. L’Alliance biblique française en fait partie et Elaine Duncan en est la présidente du Conseil mondial. Faisons sa connaissance.

Pouvez-vous vous présenter ?


Je m’appelle Elaine Duncan. Je dirige la Société biblique écossaise depuis 18 ans. En plus de ce rôle, je suis depuis 4 ans la présidente du Conseil mondial de l’ABU. Avant cela, j’ai travaillé pour la Ligue pour la lecture de la Bible en Écosse, ainsi que pour l’équivalent britannique des Groupes bibliques universitaires. J’ai suivi des études pour devenir psychologue, mais je n’ai jamais exercé dans le domaine. Dieu m’a finalement conduite à travailler pour des œuvres chrétiennes. Une chose qui m’a motivée tout au long de ce parcours, que ça soit avec les étudiants ou les enfants, c’est l’enthousiasme que l’on voit chez les gens lorsqu’ils lisent la Bible et qu’ils en apprennent plus sur Dieu. On peut presque voir une lumière s’allumer dans leurs yeux !


Quel regard portez-vous sur la dimension interconfessionnelle de l’ABU ?

 

Mes précédentes expériences étaient plutôt avec des groupes évangéliques. Quand j’ai rejoint la Société biblique d’Écosse, je pense que le Seigneur a œuvré en moi et m’a aidée à élargir ma perspective en remarquant que son monde est bien plus vaste. C’est un grand plaisir de travailler en collaboration avec l’ensemble des Églises chrétiennes. Je dis souvent que nous travaillons avec tous ceux qui prennent la Bible au sérieux. Il y a quelque chose de puissant à cela. Dans certains pays, il existe parfois des tensions entre les différentes Églises. Les Sociétés bibliques peuvent alors être un facteur d’unité.

 

Elaine Duncan (2)


Quel est le rôle de la présidente du Conseil mondial ?


Je suis en réalité présidente de deux entités. Tout d’abord, il y a le Conseil mondial qui est composé de représentants élus parmi les différentes Sociétés bibliques. Son rôle est de faire attention à ce que l’on ne dévie pas de notre mission : « La Bible pour tous ». Nous veillons également sur la santé spirituelle de l’Alliance biblique universelle. Parfois, des tensions ou conflits peuvent émerger entre des membres et nous essayons d’apporter une médiation. Enfin, nous étudions les demandes des sociétés bibliques qui souhaiteraient nous rejoindre. Je suis également présidente du Conseil d’administration du pôle caritatif de l’ABU. Les Sociétés bibliques plus prospères soutiennent celles qui connaissent des difficultés, ce qui engendre des flux financiers importants passant par l’ABU. Il y a une équipe de mission mondiale qui est dirigée par Dirk Gevers. Elle est répartie dans le monde entier et son objectif est d’aider les Sociétés bibliques à se développer.


Qu’est-ce qui vous a encouragée dernièrement dans votre travail ?

 

La chose qui me vient immédiatement à l’esprit, c’est la résilience de nos collègues qui travaillent dans des contextes de conflit : Israël, Proche-Orient ou encore Afrique de l’Ouest. Je les rencontre tous les mois dans le cadre de notre journée de prière mensuelle. Je suis admirative devant leur détermination à rester où ils sont et à continuer de servir Dieu en fournissant à leurs concitoyens les bibles dont ils ont besoin. En plus, très souvent dans ces situations, la demande de bibles est en augmentation.


Un dernier mot pour conclure ?


Je voudrais simplement demander à vos lecteurs de prier pour nous. Nous avons besoin que les gens du monde entier intercèdent.

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Article écrit par Nicolas Fouquet

Directeur des programmes