back to blog arrowretour au blog

Un acte de relation avec le Christ

Il m’arrive d’imaginer comment vit la personne qui ne connaît pas la Bible. Cela peut sembler ridicule, parce que c’est bien le cas de millions de nos concitoyens aujourd’hui. Ce n’est pourtant pas mon cas. Enfant, j’ai été saisie par les textes bibliques, lus en cachette. Ils décryptaient pour moi l’identité humaine et m’embarquaient dans un voyage avec Dieu et sa parole qui se poursuit aujourd’hui.

« Je demanderai au Père de vous donner quelqu'un d'autre pour vous venir en aide, qui sera avec vous pour toujours : c'est l'Esprit qui révèle la vérité. »

(Jean 14.16-17a)


« Celui qui doit vous venir en aide, l'Esprit saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »
(Jean 14.26)

Il m’arrive d’imaginer comment vit la personne qui ne connaît pas la Bible. Cela peut sembler ridicule, parce que c’est bien le cas de millions de nos concitoyens aujourd’hui. Ce n’est pourtant pas mon cas. Enfant, j’ai été saisie par les textes bibliques, lus en cachette. Ils décryptaient pour moi l’identité humaine et m’embarquaient dans un voyage avec Dieu et sa parole qui se poursuit aujourd’hui.

J’imagine que d’autres trouvent leur orientation en s’abreuvant à diverses sources – lectures marquantes, références culturelles et familiales. C’est aussi mon cas, inévitablement. Mais comment être face à soi et aux autres sans cette parole millénaire et universelle, pourtant intime et personnelle, qui bouscule, questionne, rassure et apaise ? Comment se situer dans la société sans « la mémoire » des évangiles ? J’admire presque ceux qui arrivent à prendre du recul sur la colère de notre époque sans avoir en tête les paraboles de Jésus, les Psaumes ou les plaintes du prophète Jérémie !

Parfois trop magique, parfois trop technique, la rencontre avec d’autres traditions a souvent renouvelé ma façon de lire les textes et « sauvé » ma lecture d’instrumentalisation ou d’enfermement de cette parole. J’ai appris que la lecture de la Bible doit demeurer un acte de relation avec le Christ qui m’invite à renouer avec les autres et à prendre ma place dans la communauté des croyants.

 

Pour moi, Jean 14 pose le cadre de la lecture de la Bible : la communion du Christ avec ses disciples, la nécessité d’une parole « vivifiée » par l’Esprit, mais aussi l’ouverture à une parole « formatrice », en lien avec la vérité. Mot difficile pour notre époque, le marécage de désinformation et de complotisme fait espérer néanmoins une parole « vraie » et libératrice. Et si nous invitions nos contemporains à lire la Bible ?

author image
Article écrit par Katie Badie

Conseillère en produits bibliques pour l'Alliance biblique universelle